QUELLE BEAUTÉ DANS LES MÉDIAS EN 2021 ?

Mardi 2 février 2021, nous assistions à la table ronde « beauté » de l’évènement digital LA PRESSE AU FUTUR. Comme toujours à la pointe des tendances, comme toujours en perpétuelle recherche de mieux et plus, comme toujours super curieuses.

À cette table ronde, 5 grandes journalistes avce un savoir-faire sur ce secteur si particulier qu’est la beauté : Marion Louis de MADAME FIGARO, Aline Perraudin de SANTÉ MAGAZINE, Sabine Maida de M LE MAGAZINE DU MONDE, Julie Levoyer de STYLIST, Virginie de Tarle de FEMME ACTUELLE / PRIMA, Céline Augier de MARIE FRANCE. Toutes aussi passionnantes qu’expertes !

Au programme : quelle beauté pour 2021 ? quelles tendances s’installent ? comment les médias se l’approprient ou en sont à l’origine ? comment les marques doivent s’inscrire dans ces nouveaux comportements ? Tout aussi essentiel pour CUB que parfaitement en phase avec notre ADN !

La beauté de l’année est ENGAGÉE

Clairement 2020 a changé la donné. Enfin, accéléré plutôt. Nous qui sommes spécialistes de la beauté engagée depuis 2013 par véritable conviction (on l’a même inscrit sur notre logo !) attendions ce tournant depuis 7 ans. En 2021, il est là. Partout. Chez toutes les classes sociales. Et dans toutes les villes. Il n’est donc plus réservé à une fraction de la population.

La couleur verte a pris le dessus : sur les packagings et dans la communication. On affiche son engagement fièrement. La responsabilité des marques de cosmétiques est totale : envers le bien-être animal, envers la Planète, envers l’environnement. Car quelle marque de beauté « oserait » se lancer sans cet engagement aujourd’hui ? C’est ce que nos 6 journalistes appellent « OneHealth » ou comment faire le bien tout en prenant soin de soi. Certains acteurs vont même plus loin avec un engagement « sans impact » sur cette triade « OneHealth ». Comme les Laboratoires de Biarritz avec leur gamme de solaires sans effet sur les coraux ou AnneMarie Borlind qui s’est engagée pour un impact carbone positif dans sa Mission 2025.

Chez les médias étaient précurseurs de cet engagement depuis 2 ans, on voit fleurir les pages ou rubriques dédiées à la clean beauty voire la blue beauty dans les grands féminins. C’est aussi eux qui ont fait bouger les lignes pour que cet engagement devienne la nouvelle norme. De plus, dans une étude réalisée par PMS Beauty sur les acheteuses green on apprend ainsi que 28% se renseignent via la presse féminine (versus 18% sur YuKa). Effectivement, c’est dire l’importance de ces relais d’opinion.

La beauté 2021 est ÉDUCATIVE.

Parce que ces engagements, quelle que soit leur forme, doivent être expliqués. Car 2020 nous a appris aussi à être plus à même de chercher à comprendre notre consommation. Parce qu’on est entré.e.s dans l’ère conversationnelle. L’accompagnement dans toute sa splendeur.

La pédagogie est devenue légion : on fait des lives sur les réseaux sociaux de e-consultations beauté. On ancre la cosmétique et le parfum dans une routine du quotidien. À pratiquer chaque matin, chaque soir. Vers plus de plaisir et de naturalité.Tout en embrassant les technologies d’aujourd’hui. Car en face le.a consommateur.trice ets beaucoup plus expert.e, alerte, en besoin de transparence. Comme La Canopée qui propose un diagnostic de peau pour tout savoir sur ses spécificités, aller plus loin que la dichotomie peau sèche / peau grasse et adapter ainsi son rituel. Et chez Limelife by Alcone, on réinvente le rôle de conseil avec les Beauty Guides, ces indispensables intermédiaires qui vendent tout en accompagnant.

Chez les médias, leur prise de parole devient multiple : digital, réseaux sociaux, vidéo, podcast. Tout est fait pour bousculer les codes et apporter par canal une façon d’apprendre quelque chose de vraiment utile. Parce que les médias sont les d’un 1ers vecteurs d’éducation. L’exemple le plus parlant : le soleil. Notre pire ennemi dont il faut se protéger grâce à un produit solaire, un parasol ou un textile adapté, car l’on sait tous les méfaits sur notre santé. Mais notre meilleur ami aussi quand il s’agit de booster notre vitamine D, déculpabiliser nos envies et d’avoir une peau tannée. C’est antinomique et forcément ça doit s’expliquer !

La beauté de l’année est SPIRITUELLE.

2020 a été une année plus que chargée en émotions. Beaucoup ont insisté sur la quête de sens. D’autres ont questionné leur santé mentale. Forcément la crise sanitaire que l’Humanité entière traverse depuis plus d’1 an nous a fait revenir à ce fameux credo « quand la santé va, tout va ». En 2021, la beauté forcément a dû évoluer vers plus de santé.

La « elevated beauty » englobe ainsi plusieurs envies : de désirabilité, d’efficacité, de responsabilité, de durable. Des matières premières éthiques, des valeurs fondées sur la co-création ou le coaching (qui n’a pas vu ces vidéos de tuto « face yoga ») , des produits qui s’adaptent aux humeurs grâce à la sensorialité. On donne du sens. Fait de la « beauty therapy ». Célèbre le positif. En bref, la beauté devient « soulcare’ pour prendre soin de sa peau comme de son âme. Comme chez Laboratoires Druide qui allie phytothérapie & inspirations celtiques ou Dermapositive qui réinvente la peau heureuse.

Chez les médias, c’est l’avènement des grands sujets sociétaux plus transversaux. Les thématiques beauté ne sont plus réservés qu’aux journalistes beauté. Les articles sont écrits en collaboration avec historien.ne, philosophe, scientifique, techncien.ne, artiste, ou expert.e culture. À l’heure de l’omnisanté, la beauté se veut plus holistique, plus sociétale. Finalement, les sujets interrogent ainsi la féminité ou la masculinité dans toute sa globailité.

La beauté 2021 est GUERRIÈRE.

Moins genrée. Plus inclusive. Activiste. Citoyenne. Made in France. Des différences de couleur, de poids, de sexe. Après cette année chacun.e chez soi, c’est comme si le mot « collectif » reprenait tout son sens. Comme si la Planète nous avait envoyé un signal pour dire stop à l’individualisme qui a régné pendant des décennies. Ainsi, chaque acte devient politique et donc sa consommation aussi.

La consommation de produits de beauté est donc aussi devenue politique. « Authenticité is the new normalité ». Plus qu’un pouvoir d’achat, on parle de vouloir, de savoir d’achat. Chez COMME UNE BAVARDE, nous avons toujours été une agence engagée et en 2020 nous avons réfléchi pour aller plus loin. Alors nous avons fait de 2021 l’année des super-pouvoirs. Parce que chacun.e de nos partenaires fait ce petit pas pour changer le Monde. Et que nous avons très envie d’y contribuer. Alors cette beauté guerrière dont nous avons entendu parler il y a quelques jours via la table ronde, nous l’embrassons totalement et intensément. Société, environnement, affirmation de soi : chacune des marques que nous représentons porte haut & fort ses valeurs et sa signature sur-mesure rien qu’à elle. Sacrée coincidence ou alors simple évidence !

Chez les médias, cette envie de bousculer les codes se traduit par de plus en plus de sujets affirmés. On n’hésite plus à mettre en une des mannequins transgenres. À réaliser plus d’articles sur la beauté masculine. Pour plus de connexion avec leur lectorat. Eux qui sont à l’origine de cette notion de « communauté ». On brise aussi les derniers tabous comme celui sur l’âge qu’on transforme en bien/mieux vieillir. Donc, plus de neutralité, plus de bienveillance en somme.

Engagée, éducative, spirituelle, guerrière, la beauté 2021 est définitivement celle qu’on a choisi d’adopter chez CUB. Pour une marque cet ADN est primordial. Car le choix de son agence revendique aussi cette appartenance.