confinement en agence

Chronique d’une agence confinée – épisode 1.

On aurait aimé parler d’autre chose. Oui, on aurait adoré dispenser nos fameux conseils. On aurait voulu vous parler du dernier évènement hyper intéressant du CEW. Seulement voilà, il est là : le Corona…  Et pour une agence dont le nom reflète une des qualités principales, le confinement, ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile…

Confinement : le grand départ.

Déjà, comme tout le monde, dès la première allocution présidentielle, on panique commence à se dire que ce qu’on imaginait être une bonne grippe a l’air un peu plus sérieux.

Alors, s’il n’y avait que nous, les associées, la décision serait peut-être plus difficile à prendre mais là, on a une équipe de fabuleuses pioupious. (oui, les filles, entre nous, on vous appelle les pioupious <3). Donc hors de question de leur faire prendre des risques.

Dès lundi 16, confinement, tout le monde sera en télétravail ! On passe alors le vendredi à ranger parfaitement la dropbox (qui fait ça en temps normal ?), à rassembler les affaires et à nettoyer nos bureaux.  Comme un dernier jour de classe où on doit vider son casier et décoller les photos des BFF. Et éteindre la lumière une dernière fois avant on ne sait quand donne un peu l’impression d’être dans le dernier épisode d’une série.

Confinement : l’organisation.

Heureusement, on est en 2020 et le confinement, pour la communication, ce n’est pas le plus grave. A partir du moment où on a une connexion. Donc la réunion to-do list du lundi matin se passe par visio. Mais contrairement aux réunions habituelles, on a un peu de mal à parler d’autre chose que de ce confinement. L’esprit n’est clairement pas à l’écriture de communiqués de presse ou autres négociations de sujets. Sachant qu’on travaille pour des marques engagées, certes, mais qui ne font « rien de vital », on s’imagine mal envoyer nos infos. Est-ce vraiment utile ? Nécessaire ? Judicieux ? Décent… ?

Ce confinement fait de nous des « agents doubles ». Devons-nous continuer comme d’habitude, dans la mesure du possible, ou tout arrêter par respect pour les malades, les soignants et toutes les personnes dont le travail reste indispensable ?

La meilleure décision à prendre : demander aux clients. En effet, comme le montre notre logo, nous ne sommes qu’un porte-voix. Le message vient d’eux et on se doit de respecter leur volonté.

Confinement : le début de la suite.

Lundi n’a pas été des plus efficaces. Entre les différentes questions qu’on se posait, les fake-news, les réseaux où les gens sont hyper créatifs et drôles pour permettre d’affronter ça plus facilement, la journée – professionnelle – est passée un peu vite. Ça a aussi été l’occasion de nous rendre compte, encore plus, que nous avons des clients en or (coeur sur vous !). Tous les échanges sont en priorité axés sur la santé de chacun.e, de l’équipe, des proches…

Et puis, quand on a recommencé à parler communication, tous sont d’accord : on ne sauve pas des vies mais la vie doit continuer, on ne va pas abandonner là. Donc on prend en compte ce qu’il se passe (comment faire autrement ?), on adapte notre communication (l’avantage des petites agences et leur réactivité) mais on continue. On apporte notre soutien en diffusant toutes les bonnes initiatives dont les médias, réseaux, influenceur.se.s font preuve.

Plus que jamais, donner du sens, avoir du sens est essentiel. En tant que marques engagées dans le bien-être, nos clients endossent la responsabilité sociétale à l’origine même de leur création. C’en est presqu’instinctif pour eux. Aujourd’hui, il faut être là pour mettre un peu de baume au coeur de tous ceux impactés par le confinement.

Et chaque jour, on sent que les habitudes reviennent toujours plus. Comme le dit cet article de Stratégies, « la communication ne doit pas être confinée« . Les journées, au rythme du soleil, se rallongent.

Confinement : les questions.

Car oui, alors qu’on pensait que les journées allaient être longues, que ce confinement serait l’occasion de ranger la dropbox refaire les fichiers au propre, les journées passent toujours trop vite. Plusieurs questions se posent alors :

  • notre cerveau est-il aussi en mode confinement et réfléchit moins vite ?
  • est-ce l’occasion de repenser nos façons de fonctionner : ne faire plus que des réunions en visio avec nos clients et des webinars pour présenter les nouveautés aux médias ?
  • cet épisode sera-t-il passager ou devrons-nous apprendre à travailler autrement pour la suite ?
  • aurons-nous un jour le temps de ranger cette fichue dropbox ?

Confinement : les « bonnes nouvelles ».

Particulièrement optimistes (une partie de l’équipe en tout cas), ayant une foi indéfectible en l’espèce humaine (sauf ceux qui se découvrent bizarrement une passion fulgurante pour le jogging…), nous avons envie de bonnes nouvelles au milieu du confinement. Où les trouver ? Les réseaux en regorgent. On a d’ailleurs eu envie de les lister une fois par jour sur notre page Facebook dans « Le JBN » ou journal des bonnes nouvelles.

Les bonnes nouvelles, c’est aussi :

  • pas de ligne 13 pendant un bout de temps
  • des rendez-vous qu’on va pouvoir faire en chaussettes
  • des tests de tous ces produits qu’on a accumulés en tant que beautistas expertes et toujours fan de découvertes
  • la lecture de ces médias qui ont eu la bonne idée de se mettre en accès libre, …

Des bonnes nouvelles, il y en a. Et en #Jour5 du confinement officiel, on a encore envie de les voir.

confinement - affiche En attendant, prenez soin de vous et restez chez vous.
(sauf le soir à 20H pour applaudir, depuis la fenêtre, le balcon, la terrasse, tous ces gens qui travaillent jour & nuit pour prendre soin de nous.)

 

A la semaine prochaine !

(image : Mathieu Persan)