Le futur de l’influence : ce que The New Well 2025 nous dit de demain
Ce vendredi, nous étions au salon The New Well, un événement phare pour les marques cosmétiques innovantes. Entre découvertes sensorielles, rencontres et conférences de haut niveau, une idée s’est imposée. Le futur de l’influence est déjà là.
Ce changement, nous l’avons perçu de manière particulièrement nette lors de la conférence « Influence & Brand Engagement 2030 » par Fanny Morel directrice de la communication chez Oh My Cream, Magali Bertin Head Of Content BIBA MAGAZINE et Claire Mougenot Lesne fondatrice de Luz Collections et Muse Society. En plus de ce que nous avons appris, nous étions ravies (et rassurées) de constater que nous avions les mêmes impressions. Tant mieux puisque nous intervenions, le même jour et sur la même scène, sur le thème « Influence & Business : pourquoi et comment la visibilité impacte vos ventes ».
Aujourd’hui, dans un marché saturé par les messages sponsorisés, comprendre le futur de l’influence est essentiel. Anticiper les attentes des consommateurs, redéfinir les leviers de crédibilité, et repenser sa stratégie au service d’un impact durable — et mesurable — devient primordial.
L’influence ne sera plus ce qu’elle a été
Longtemps, le marketing d’influence a fonctionné selon une équation simple : visibilité + code promo = performance. Ce modèle s’épuise. Or, les consommateurs n’y croient plus, ou du moins, ils n’en attendent plus la même chose.
Lors de la conférence « Influence & Brand Engagement : nouveaux codes, nouveaux leviers », il a été question de la montée en puissance de récits plus sensibles, plus incarnés. Les contenus qui performent aujourd’hui ne vendent pas seulement un produit. Ils racontent une histoire de peau, de santé mentale, de post-partum, de confiance retrouvée. Ce sont des parcours, pas des promotions.
Cette tendance rejoint nos constats de terrain. Les données parlent d’elles-mêmes : 40 % des consommateurs sont plus susceptibles d’acheter une marque après l’avoir vue sur les réseaux. Cependant, cet effet ne se produit que si la prise de parole est perçue comme authentique. D’ailleurs, 27 % des internautes affirment privilégier les créateurs sincères et transparents dans leurs décisions d’achat.
Une influence plus humaine et plus communautaire
Ce que nous avons vu émerger à The New Well, c’est une forme d’influence plus relationnelle. L’influenceur ne se contente plus de recommander. Il partage, il échange, il crée du lien. En 2030, le pouvoir de prescription reposera sur la qualité de la relation, pas sur la taille de l’audience. Ça a déjà commencé : Virginie, du Zen Bar, nous a fait l’honneur de nous rejoindre sur scène. Elle a raconté son expérience avec Comme Une Bavarde. Grâce à un casting bien pensé d’influenceurs, avec des communautés cohérentes avec sa cible, le nombre de réservations pour la fin d’année est passée de x2 en temps normal à x3,5. Dire qu’elle a avoué avoir été sceptique en nous écoutant l’année dernière !
Cette transformation touche également la structure même des campagnes. Les marques les plus agiles misent désormais sur des collaborations durables avec des créateurs alignés avec leurs valeurs. Elles construisent des communautés, pas seulement des audiences. L’exemple des collaborations en co-création comme celle avec Natasha Andrews (on est déjà fan !) illustre bien cette approche. Cela permet d’amener 30 à 40% en acquisition de nouveaux clients.
L’exemple est frappant dans le secteur de la beauté. 65 % des utilisateurs d’Instagram utilisent la plateforme pour s’inspirer, découvrir des routines, des idées, des produits. Ils recherchent des formats naturels, spontanés, souvent non scriptés. Dans cette logique, les campagnes fondées sur des micro-communautés générées par des nano ou micro-influenceurs ont un impact impressionnant. Elles génèrent des taux d’engagement souvent bien supérieurs aux partenariats plus « classiques ».
L’influence s’infuse dans tout le parcours client
Autre enseignement fort du salon : l’influence ne vit plus uniquement sur les réseaux sociaux. Elle se déploie à chaque point de contact, du soin cabine au corner boutique, du podcast au communiqué de presse.
Dans notre conférence, nous avons insisté sur ce point : l’influence est un levier transversal. Une parution presse bien exploitée peut nourrir les stories Instagram. Un live bien animé peut se transformer en contenu evergreen. De plus, une campagne UGC peut renforcer un tunnel de conversion.
Et dans ce contexte, la performance reste au rendez-vous. Le ROI moyen des campagnes d’influence peut atteindre 11 fois celui d’autres canaux. À condition, bien sûr, de structurer les campagnes, de tracker les résultats et de faire évoluer les messages en fonction des retours.
Ce que le futur de l’influence exige des marques
Ce que nous avons entendu à The New Well, c’est moins une révolution qu’une évolution culturelle. Les marques ne sont pas seulement invitées à communiquer autrement. Elles sont appelées à écouter davantage, à s’aligner sur les valeurs de leurs communautés, et à entrer dans une logique de co-création plus que de promotion.
Les Millennials et la Gen Z — qui représentent la majorité des consommatrices beauté aujourd’hui — consultent à plus de 98 % les avis et les contenus en ligne avant d’acheter. Ils ne cherchent pas un discours parfait, mais un discours cohérent, sincère, et incarné.
Dans ce cadre, les erreurs à éviter sont nombreuses. Travailler avec des profils mal alignés, négliger l’exploitation des retombées presse, ne pas mesurer les résultats, ou encore envoyer un brief générique à tous les partenaires. Le futur de l’influence est sur-mesure, ou ne sera pas.
Conclusion : les marques qui écouteront leurs communautés seront celles qui performeront
Nous sommes repartis du salon The New Well avec une certitude : l’influence devient un art de la relation. Plus fine, plus intime, plus stratégique, elle ne peut plus être traitée comme un levier isolé. Elle doit s’intégrer pleinement à une réflexion globale sur l’image, la réputation et la transformation commerciale.
Chez Comme Une Bavarde, c’est ce que nous faisons chaque jour : aider les marques à relier visibilité et rentabilité, tout en construisant un storytelling sincère. Celui-ci doit être ancré dans les valeurs de leur époque.
Alors, si vous vous demandez comment intégrer ces évolutions à votre stratégie, parlons-en.