La Beauté 2020 au CEW : épisode 2.
Le 2 juillet dernier, nous participions en virtuel à la e-journée de la beauté organisée avec brio par le CEW. Être expertes de la beauté, c’est aussi apprendre toujours plus et mieux sur les changements qui animent notre joyeuse industrie, toujours plus créative et inventive. Ce partage d’informations est essentiel pour nourrir nos connaissances et aussi apporter toujours plus de clés à nos chers partenaires clean beauty. C’est aussi dans l’ADN de Comme Une Bavarde, de diffuser tendances, innovations, nouveautés, marchés, facteurs de succès … En ce mois d’août propice pour la plupart aux congés et donc à un peu plus de temps pour lire & découvrir, retours sur ces apprentissages en 5 épisodes thématiques.
EPISODE 2 : RÉINVENTER LE COMMERCE
L’ère est définitivement à l’hyperdigitalisation et à la fois à l’hyperhumanisation. Aujourd’hui la dichotomie du commerce entre physique et digital n’existe plus. Le commerce est forcément omnicanal. On parle donc de « phygital ». D’autant que 81% de la génération Z – les digital native ou né.e.s après les années 2000 – (autant dire la cible qui va devenir favorite) préfèrent acheter en magasin mais souhaitent vivre des expériences notamment sur le « king » Instagram.
Il s’agit donc aujourd’hui de réenchanter le commerce, qu’il soit physique ou digital, : plus d’émotion, de surprise, d’engagement, de sensorialité, de service. Un commerce en beauté doit s’imaginer comme un musée ou un hôtel. Et l’achat doit y être désincarné (traduction « on est au-dessus de ça »).
Les grandes tendances du commerce physique
- des espaces calmants dédiés à la communauté, qui invitent à la rencontre & la conversation
- une inspiration des lieux de loisir & culture
- des ateliers workshops pour favoriser l’apprentissage et le tutoriel ou encore les créations sur-mesure / le refill de ses produits
- une connexion avec la réalité augmentée et des imprimantes 3D pour « fabriquer » son produit
En bref, le commerce doit mieux se raconter « retail-store telling » et se vivre « retail-store living ». Et surtout son enjeu principal doit être la sécurité, l’engagement écologique allant désormais de soi (at least !)
L’essor du commerce en ligne
Livestreaming, social sellling, market places, eshop direct-to-consumer … avec le confinement, le ecommerce a pris son envol : +53% durant les 2 mois de confinement. Sa part est aujourd’hui estimée à 14% du commerce total et estimé à 60% d’ici 10 ans. Ce commerce en ligne permet aux marques d’être réactives, proactives et inventives. Avec la réalité augmentée, elles peuvent jouer leur rôle d’entertainement et ajouter un volet fun à leurs valeurs. Cette crise leur a aussi crié « foncez ! ». Elle a décomplexé les esprits quant à la force de ce canal de distribution et a permis d’expérimenter pour optimiser (le fameux « test & learn »).
« L’internet » (jolie expression empruntée à la Génération X) est une source magnifique d’informations et désormais d’expériences. Et le point de vente reste le privilégié de rencontres avec les beauty advisers, de leurs précieux conseils. Allier les 2 c’est donc faire preuve d’une efficacité totale et d’innovation.