Build in Public : ou comment partager son processus de création est devenu tendance

Build in Public : ou comment partager son processus de création est devenu tendance

Partager publiquement les coulisses de la création, des succès aux échecs, est devenu une stratégie de plus en plus populaire. Mais d’où vient cette tendance et pourquoi suscite-t-elle autant d’engouement ? Focus.

La pratique du « Build in Public » a pris d’assaut les réseaux sociaux, transformant la façon dont les entrepreneurs, créateurs et innovateurs partagent le processus de création de leurs projets.

L’origine de la tendance

L’idée de construire en public n’est pas nouvelle, mais son adoption généralisée a été catalysée par une combinaison de facteurs différents. Les plateformes de médias sociaux, en particulier LinkedIn, ont joué un rôle majeur en fournissant un espace où les professionnels peuvent partager leurs parcours, défis et réussites de manière transparente et directe… La montée du mouvement « Indie Maker », mettant en avant des créateurs indépendants, a également contribué à populariser cette pratique. Les communautés en ligne, telles que Twitter, ont vu émerger des hashtags comme #buildinpublic, créant un espace dédié pour ceux qui souhaitent partager publiquement leur processus de création.

Dans cette vibe émergente du partage sans tabou, l’agence Comme Une Bavarde excelle dans la création de stratégies percutantes sur les réseaux sociaux. Un exemple concret est la mise en œuvre de la stratégie LKN de Léa Mispoulet. Cette approche novatrice repose sur un personal branding dynamique, avec la publication régulière de deux posts par semaine, l’engagement actif dans les commentaires et la connexion stratégique avec des personnalités compatibles… Une méthode qui a propulsé la visibilité de Léa Mispoulet et qui démontre l’efficacité du ‘Build in Public’ orchestré par Comme Une Bavarde.

Mais pourquoi ça marche aussi bien ?

Authenticité : La transparence dans le processus de création crée une connexion authentique entre les créateurs et leur audience. Les partages honnêtes sur les hauts et les bas du parcours offrent un aperçu du « making-of », rendant le créateur plus humain et accessible.

Apprentissage mutuel : Le partage de l’apprentissage au fil du projet permet aux autres de tirer des leçons directes des expériences vécues. Cela favorise un environnement d’apprentissage mutuel au sein de la communauté.

Feedback instantané : En partageant publiquement, les créateurs ont la possibilité de recevoir des commentaires immédiats de la part de leur audience. Cela peut être un outil précieux pour ajuster et améliorer le projet en temps réel.

Motivation personnelle : La responsabilité publique crée une forme de pression positive. Savoir que d’autres suivent le processus encourage les créateurs à rester engagés et motivés tout au long du projet.

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Une audience particulièrement réactive sur LinkedIn

La plateforme professionnelle LinkedIn a mis un certain temps avant de trouver son public actif. Aujourd’hui, elle est devenue un lieu privilégié pour le « Build in Public ». Les utilisateurs (même de grands CEO comme Kelly Massol, fondatrice de la marque Les Secrets de Loly) sont désormais actifs (autant que sur Instagram ou TikTok), réactifs et engagés, créant un environnement propice à la construction généralisée. Les mises à jour régulières, les partages d’expériences et les conseils pratiques y trouvent un écho particulièrement favorable.

Cette tendance du « Build in Public » s’ancre dans une quête d’authenticité, de partage de connaissances et de connexion humaine. En exposant les coulisses de la création de projets, les créateurs et entrepreneurs alimentent une culture de transparence, d’apprentissage collectif et de motivation mutuelle. Cette mouvance s’inscrit comme un phénomène durable, stimulé par l’appétit croissant d’une audience réactive et participative sur les plateformes telles que LinkedIn !

Par Coralie Techer