LES RÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES DE L’INDUSTRIE COSMÉTIQUE.
« Les révolutions technologiques de l’industrie de demain » : la semaine dernière nous assistions à une conférence BPI FRANCE. Un échange mené par COSMETIC VALLEY LA ROCHE POSAY IOMA APTAR et GREENTECH. Histoire d’en savoir toujours plus sur les tendances de ce marché qui nous est cher. Technologie, digital, science du microbiome, éco-responsabilité, innovation, personnalisation, rapport à l’environnement … Autant d’enjeux qu’une marque de cosmétique se doit de prendre en compte dans son évolution stratégique.
L’INDUSTRIE DOIT REMPORTER LE DÉFI DE LA SANTÉ & L’ÉCO-RESPONSABILITÉ
Les attentes des client.e.s sont claires : les ingrédients doivent être efficaces, la production transparente et l’impact sur l’environnement minime, voire nul. Depuis 2 ans plus particulièrement, toutes les marques ont compris tout la richesse de la chimie verte & végétale. Alors que des marques comme LA CANOPÉE l’intègrent depuis leur création.
L’industrie propose ainsi une cosmétique plus « clean ». Sans conservateur. Avec des ingrédients fonctionnels et qui ont de multiples actions autant sur le physique que sur le biologique.
Les biotechnologies vertes (végétales) bleues (marines) blanches (fermentation des micro-organismes) utilisées pour produire les actifs doivent être sécurisantes, de qualité et traçables. Car qui dit actif dit activité sur la peau. Et la peau on la chouchoute. L’essentiel du travail dans cette production est bien sûr le sourcing. Comme pour une marque avec son sourcing d’actifs. Ces actifs doivent agir sur la peau et non la modifier, pour en respecter sa bonne santé. Tout en proposant une production renouvelable et reproductible à l’infini.
Les laboratoires ont donc une vraie volonté de transparence. Et les marques de raccourcir leur liste INCI « less is more » pour aller vers la slow cosmétique. Tout autant que des actifs, pigments et arômes issus de la green tech qui respectent une certification, les packagings ont toute leur importance. La science des matériaux tend ainsi vers la galénique solide, le pack recyclé, le zéro déchet. Voire même un emballage actif & intelligent. Actif parce qu’il y aura un effet auto-nettoyant dans le pack. L’emballage est désormais considéré comme un objet, non plus un déchet. Tout en respectant l’enjeu de santé publique de l’innocuité, un pack doit être stérile et non toxique. Et puis il y a la révolution du sans plastique aussi. Egalement l’origine France avec l’importance pour les client.e. du Made in France. Enfin la prédominance du circuit court.
L’INDUSTRIE DOIT REMPORTER LE DÉFI DE LA TRANSFORMATION DIGITALE & NUMÉRIQUE
Big Data, IA, réalité augmentée : la technologie apporte des solutions infinies pour améliorer l’approche de la beauté. Surtout, la technologie apporte une preuve de l’efficacité d’un produit. Plus que tout, elle permet le diagnostic de peau et donc la recommandation d’une routine. En effet, elle analyse, mesure, connaît les besoins de chacun.e pour personnaliser au maximum l’offre de produits.
Avec un diagnostic précoce, la dermatologie est onc plus accessible. Voire la formulation sur-mesure. Par ailleurs, les données récoltées permettent de compiler des cas cliniques. Donc mieux comprendre, gérer, traiter les problèmes des peaux atopiques. L’industrie de la cosmétique moderne se doit de faire évoluer ses formules selon l’évolution des peaux. La réalité augmentée permet l’expérience plus ludique & pratique. Un emballage intelligent améliore l’observance des bénéfices produits. Il aide au respect de l’application, augmente l’efficacité des actifs, informe le consommateur. L’impression 3D propose un matériau totalement nouveau et rapide à mettre sur le marché.