La Beauté 2020 au CEW : épisode 3.
Le 2 juillet dernier, nous participions en virtuel à la e-journée de la beauté organisée avec brio par le CEW. Être expertes de la beauté, c’est aussi apprendre toujours plus et mieux sur les changements qui animent notre joyeuse industrie, toujours plus créative et inventive. Ce partage d’informations est essentiel pour nourrir nos connaissances et aussi apporter toujours plus de clés à nos chers partenaires clean beauty. C’est aussi dans l’ADN de Comme Une Bavarde, de diffuser tendances, innovations, nouveautés, marchés, facteurs de succès … En ce mois d’août propice pour la plupart aux congés et donc à un peu plus de temps pour lire & découvrir, retours sur ces apprentissages en 5 épisodes thématiques.
EPISODE 3 : LA VAGUE VERTE
2020 sera définitivement marqué par un rapport à la nature plus fort, plus essentiel, plus étroit, plus engagé. Et dans les gestes du quotidien encore plus. Donc dans la cosmétique … totalement ! L’engagement est écologique mais aussi humain. La beauté est désormais raisonnée, bienveillante, voire régénérative. La crise sanitaire a sonné comme un wake-up call. Mais concrètement cette vague verte, c’est quoi ?
LA VAGUE VERTE & L’ÉCO-CONCEPTION
La vague verte en cosmétique signifie d’abord diminuer son impact carbone (voire même décarbonner). Donc inscrire la portée carbone de ses produits sur le pack. Proposer le refill sur point de vente, Privilégier l’économie circulaire, le circuit court, le local (et donc pour les grands groupes relocaliser), l’artisanat. Repenser les fashion weeks inséparable de la beauté, les voyages de ses équipes commercailes, les lancements de ses innovations, les spas en biotech. Sourcer ses ingrédients dans les jardins, les domaines, les fermes verticales. Participer aux campagnes #jaimemonproducteur. Avoir des formules sobres et propres, des poudres & textures qui respectent la nappe phréatique. Aller vers le label-compatible et en privilégier le chemin plutôt que l’adhésion.
LA VAGUE VERTE & LA QUÊTE DE SENS
La vague verte en cosmétique signifie aussi créer du lien et devenir une entreprise à mission. Travailler en open sources et en co-construction avec ses fournisseurs. Considérer ces consommateurs et consommatrices avant tout comme des citoyen.ne.s. Reconnaître l’inclusivité (mais ne jamais ô grand jamais faire du diversity washing). En finir définitivement avec les produits blanchissants ou le terme anti-âge (merci Mona Chollet pour sublimer le vieillissement). Faire exister les valeurs morales, sociales, de justice et bien sûr de RSE. Dépasser la croissance vers la post-croissance, synonyme de santé sociale.
La décennie 2020-2030 sera définitivement la plus importante pour la vague verte et le climat. La filière cosmétique doit l’embrasser et affirme désormais son envie d’être repensée. Quoi de plus passionnant que d’y participer … et avec une agence engagée en plus 🙂 ?