LA COMMUNICATION, LE PILIER STRATÉGIQUE DES MARQUES ENGAGÉES.
On ne va pas se mentir quand la crise sanitaire a commencé, on y a pensé tout de suite : notre quotidien c’est la communication et généralement c’est le 1er poste budgétaire qui est coupé. Sauf que non. En théorie d’abord. Et en pratique ensuite. Car la communication est bien un pilier stratégique incontournable. Un moyen rentable d’assurer sa visibilité et de convertir en termes de ventes. Un outil efficace pour converser avec ses communautés et donc adapter sa stratégie aux besoins. Un vecteur d’image et de notoriété dont le retour sur investissement est mesurable (parfois difficilement mais on progresse !). Ça c’est pour la théorie.
Et puis il y a la pratique. Depuis mars, on a jamais eu autant besoin de contenus utiles et avec du sens. Depuis mars, nos chères marques engagées sont enfin sur le devant de la scène (il faut bien une bonne nouvelle à cette année 2020 !). Les médias, traditionnels ou sociaux, vecteurs de communication, se sont réinventés. Oui, les attentes ont évolué vers la consomm’action donc vers les marques engagées. Et son pilier stratégique, c’est définitivement la communication.
Le pilier souvent oublié : la communication de soi.
On vous dit souvent tout sur la communication stratégique car c’est notre métier. Mais il nous paraissait aussi ici intéressant d’en dire plus sur la communication de soi. Et ce nirvana qu’on souhaite tou.te.s atteindre : la confiance en soi. Nous avions d’ailleurs assisté à l’intervention de Wendy Millet sur le sujet et avions donc envie de vous partager ces supers astuces. Ami.e.s entrepreneur.e.s, ouvrez grands les yeux !
La 1ère question à se poser : quelles personnes / situations me mettent mal à l’aise ? Car oui, une mauvaise communication de soi est occasionnelle et peu souvent générale. Ensuite, on définit ses aptitudes de faire, d’être et donc sa zone de confort voire d’excellence (ce petit truc qui nous rend unique). Evidemment pour booster sa confiance en soi, on s’adapte à l’imprévu, on questionne l’altérité, on évite de procrastiner, on apprend à dire non, on fixe des limites, on arrête de s’excuser, on ne doute que de ses limites. On cesse d’attendre que tout soit conforme à ses désirs et on liste ce qu’on ferait si on avait pas peur d’échouer. En bref, on profite du voyage et on adopte la posture de SuperMan / SuperWoman. Le but ultime de cette confiance en soi : se dépasser pour imaginer le cap de son entreprise.
Car qui dit marque engagée, dit forcément mise en lumière de celui / celle qui porte les valeurs de cet ADN.
En bref, sans confiance en soi pas de vision stratégique d’entreprise !
Le pilier de base : sa communauté.
En septembre dernier, nous assistions à la conférence BEABOSS sur l’entrepreunariat féminin (et une ouverture de conférence sur Who run the world de QueenB.. le bonheur !). Et nous confortions notre idée que les marques engagées sont obligatoirement tournées vers leurs communautés. « Community driven » comme on dit dans le jargon. Parce que finalement quelle est la mission d’une marque engagée si elle n’est pas une affaire de rencontres ? Ce fameux bouche à oreille. La plus ancienne forme d’influence finalement, certes très chronophage (il faut être actif.ve tous les jours). Mais la plus efficace. Parce que l’on partage des valeurs et des passions communes.
Quelques exemples qui nous ont bien plu sur la sollicitation des communautés : créer un club ou un groupe whatsapp de client.e.s VIP, inviter à venir découvrir coulisses de fabrication ou espaces de travail, réaliser des vidéos (oui aussi en selfie pour les entrepreneur.e.s … on en revient donc à la communication de soi) pour les médias sociaux, créer une vraie expérience à l’unboxing, jauger l’intérêt via une campagne de crowdfunding, partager son quotidien (pour cela mieux vaut avoir confiance en soi !) & celleux qui inspirent, ….
Car qui dit marque engagée, dit forcément mise en lumière de celles & ceux qui font le succès de l’entreprise.
En bref, sans communauté pas de cibles de communication !
Le pilier du moment : l’influence.
Du côté des influenceurs, eux et elles aussi ont été plus en demande de contenu. Et pas seulement du simple test produit. Les créateurs et créatrices de contenu ont aussi ont du se réinventer. Proposer plus de ce fameux contenu utile aux abonné.e.s : plus de fond, moins de forme. Forcément ils / elles ont suivi les attentes de marques engagées. 2020 est donc profondément l’année de l’influence éthique. Chez CUB, on travaille sur la durée. on parle de développement durable même en influence : dans le choix d’interlocuteur.trice.s authentiques et dans la relation qu’on pense toujours, oui toujours, sur le long terme.
Quelques règles sur un programme d’influence éthique : reconnaître le travail créatif de l’infuenceur.se & de son environnement, vérifier ses valeurs (authenticité, transparence, équilibre, sincérité, légitimité, loyauté), véhiculer celles de la marque (le trio en ENCE : pertinence, patience, expérience), se faire encadrer (via un accord de confidentialité / de bonnes pratiques, une charte, un syndicat ou la Loi actuellement en projet).
Car qui dit marque engagée, dit forcément mise en lumière de ses produits ou services via les relai d’opinion incontournables du moment.
En bref sans influence pas de lien durable et qualitatif !
Bienvenue dans l’ère de la communication, le pilier des marques engagées. Envie d’en faire partie ?